A Pleyel.
C'est (peut-être) la première fois que j'entends la Deuxième Symphonie qui, avec le mal de crâne, me paraît interminable.
Mais, en seconde partie, l'Eroica est un tout autre monde (Figures du dépassement : cette brutalité sans le souci de plaire (Pan ! pan ! pan ! pan ! pan ! pan ! dans le premier mouvement) couronnée pourtant d'une aisance souveraine et véloce, ces départs contrariés (phrases qui finissent en trébuchant au début du finale) fondus ensuite dans l'élan irrésistible, ce chant qui sort de lui-même, porté sur un plan supérieur, dans une autre lumière, comme la marche funèbre devenue récit ou épopée...)