Que le soleil peigne d'hyacinthe et d'or les nuages noirs, cela est bien beau mais n'égale pas en grandeur le spectacle au couchant des bouches du Rhin et de la Meuse : le crépuscule des eaux froides dans le froid soir d'automne quand, roulant son corps dans le sable, le fleuve Python a étreint l'estuaire Laocoon et que l'Hydre aux dix têtes coupées enfouissant dans l'invisible son incapacité à voir plonge dans la Mer du Nord ! (doutons qu'elle meure, alors que sous les gorges décapitées continue à battre l'infime pulsation des flots).
Commentaires
Je salue ce nouveau billet .
Je profite de cette occasion pour vous remercier de vos billets sur Twitt*r qui m'ont permis de découvrir plusieurs auteurs dont Sandor Marai et Peter Nadas, et plusieurs peintres ...
Merci !... (voici un rappel bienvenu qu'il faudrait que je finisse le Livre des mémoires...)