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Images peintes - Page 13

  • Pistoia

    Dans le Duomo de Pistoia, une œuvre attribuée à Lorenzo di Credi (somptueux manteaux de la Vierge et des saints, leurs plis épais comme d'une toile trempée d'argile). Il s'agit du panneau principal du Retable de la Vierge avec Saint Jean et Saint Donat dont un élément de la prédelle, attribué parfois à Léonard de Vinci, est au Louvre.

    [Vinci - draperie pour une figure assise]

  • Pendule

    Il y a dans la collection Burrell à Glasgow une étrange Madone de Bellini (dont quelqu'un peut-être aura l'explication) : l'enfant est debout sur un appui devant sa mère ; il tient à bras tendu une ficelle avec un rameau fleuri attaché au bout. La mère soutient l'enfant d'une main. Elle a posé l'autre main aux pieds de l'enfant, paume ouverte sous les fleurs suspendues. Tous deux baissent les yeux vers le plomb de cet énigmatique pendule.

  • Sursis

    A la Galerie d'Edimbourg.

    [Titien - Diane et Actéon.]

    (Dans le groupe où tout penche, repousse, esquive, grogne ou se dérobe, un regard fixement appelle. Retient l'intrus sur le point de basculer en arrière, déjà condamné à être dévoré par ses chiens)

  • Rouvre

    A Rouen, expo des musées de Florence.

    Raphaël, portrait de Francesco della Rovere.

    (Masculin et féminin, homme et enfant, la fourrure, le rouge avec le vert, le bleu pastel ; le teint froid, les yeux pâles gros comme le paysage plein d'eau, le fruit vert.)

  • Retour à Gand

    Hubert et Jan van Eyck- Polyptyque de l'Agneau mystique.

    (Plus que la science du rendu des matières translucides, des étoffes ou des cheveux et la précision infaillible des visages réels ou idéaux, me fascinent chez Van Eyck les lointains : dans le retable de l'Agneau mystique, la lumière méridionale au fond du panneau des pèlerins, avec les silhouettes sombres du cyprès et du palmier et les oiseaux en vol, contre l'or du jour ; et, dans le panneau central, derrière l'agneau, ce chemin d'herbe au bord de l'eau puis le vallon où se laisse voir le bleuissement successif des collines, comme si la Jérusalem céleste était encore cette vision d'un espace ouvert par la couleur dans la surface du tableau).

  • Dénombrement

    Bruegel - Le dénombrement de Bethléem.

    (Espaces cachés, intérieurs obscurs et pleins, leur renflement sous la couleur blanche. Les toits, les grandes tonnes, les ballots couverts de neige renvoient-ils au ventre gravide de la femme ? elle chemine, juchée sur un âne flanqué d'un bœuf et que son mari conduit vers l'auberge encombrée d'hommes. Mais pourquoi, au contraire, toutes ces roues de charroi ?  c'est le même bois nu que les branches de l'arbre ; plat comme le soleil éteint à travers.)

  • Trait blanc

    Dans le Printemps de Poussin, il y a au fond de la prairie illuminée une image incertaine, comme un coup de pinceau blanc, donné horizontalement, de gauche à droite. (Le premier plan se joue dans une ombre qui préfigure l'expulsion du Paradis terrestre ; le second est baigné par les rayons du soleil levant). De quoi s'agit-il ? Peut-être le front d'une chute d'eau, brillant dans la lumière. (Par comparaison avec cet autre paysage de Poussin, accroché dans une salle voisine et construit selon le même principe, habituel, d'orientation vers l'amont : des plans d'eau étales se suivent, étagés de bas en haut selon l'éloignement, et sont reliés par un chenal souvent invisible, quelquefois barré par une cascade.)