C’est encore Noël, en famille. Dans le ciel passent des aéronefs. Un dirigeable avec, suspendu au bout d’un fil, un avion de ligne. L’avion allume ses réacteurs. Le câble se détache.
La ville d’A. Poursuite. Pas un taxi ne s’arrête. On prend le petit train touristique. On passe la première ceinture de boulevards. La deuxième. Mais, au-delà, au lieu des champs, c’est la mer. C’est trop beau ! La mer ! jusqu’alors, la plage la plus proche était à cinquante kilomètres de la ville. Je vois la falaise effondrée, les dunes, les mares grises en arrière du rivage. Comme des cerfs-volants que les enfants font évoluer dans le vent, passent en l’air deux hélicoptères et même une soucoupe volante.