Jeudi soir au concert, à l’opéra Bastille.
C’était :
- Orion, de Saariaho. (Je peux entendre à la rigueur la nuit d’hiver… mais une constellation ? cette musique, comment pourrait-elle s’élever à la puissance du ciel étoilé, être aussi belle qu’Orion ?)
- Schéhérazade. (N’est-ce pas ce que Ravel a fait de mieux ? Le texte est suffisamment en retrait pour laisser à la musique la meilleure part, la rêverie et l’humour.)
- Le Poème de l’amour et de la mer, de Chausson. (Pour le cri des mouettes après le premier poème (Faites-moi voir …) ; et la chanson sentimentale de l’interlude. Mais la musique et les vers s’enfoncent mutuellement la tête sous l’eau. Pour faire rimer rose et morose, préférer Baudelaire : Vous êtes un beau soir d’automne clair et rose / mais la tristesse en moi monte comme la mer …)
- Rondes de printemps, de Debussy. (Quelque part entre deux. Moins bien que Fêtes et mieux que Jeux.)