Les Saisons de Haydn, au théâtre des Champs-Elysées.
(Non pas die Jahreszeiten mais the Seasons : le livret a été traduit en anglais, retrouvant la langue originelle du poème qui l’a en grande partie inspiré. Cela permet aux interprètes de chanter avantageusement dans leur langue maternelle (on comprend ce qu’ils disent), mais certaines scène perdent peut-être de leur rusticité bonhomme, fêtes paysanne de l’automne et de l’hiver, avec l’irrésistible chanson des fileuses et la ballade de Hanne. L’été reste la plus voluptueuse des saisons mariant l’indolence et la fureur. La pénombre de l’aube s’accorde avec l’alanguissement du plein midi, l’agitation secrète qui précède le jour est semblable aux murmures des eaux et au bruissement des feuilles dans la torpeur méridienne ; la violence de l’orage répond à l’éclat du soleil levant.)