Au Louvre, dans l'exposition De Cordoue à Samarcande, « une coupe de Bassorah du IXème siècle, d'une admirable sobriété, porte [comme seul décor] en écriture koufique ornementale l'inscription ce qui a été fait en valait la peine ».
La phrase tracée en bleu cobalt sur la glaçure mate suit un rayon, partant du bord et s'arrêtant au fond au plus creux de la coupe. Au centre vide où s'accomplit l'objet, se termine l'inscription ; l'artiste aura rendu indissociables la beauté de son œuvre et la satisfaction qu'il exprime de l'avoir menée à bien.