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Refermé

Les instruments de la musique civile, par Chardin.

(Ne dirait-on pas que toute la composition repose sur la touche du ton le plus vif, celle qui forme la tranche du livre posé à plat, un peu plus bas que le centre du tableau ? Les deux traits verts de la couverture l’isolent du rose du tambourin et de la pourpre du tapis ; ici, pour que la couleur perce le poudroiement épars, les tons dissous  se concentrent. Rouges, bruns, bleus, cuivre et vert-de-gris se recueillent dans l’étroite bannière horizontale.
Le volume fermé est le terme plein qui s’oppose aux vides béant par les ouïes du violon ou par les pavillons de la clarinette et du cor. Et tout le bric-à-brac des instruments et des accessoires se reploie dans son resserrement. Le ruban déroulé est pressé comme marque-page, les partitions étalées rentrent dans l’obscurité close. Le silence rutile.)

Commentaires

  • Du grand guillaume_mbr... (et très bien vu)

  • merci !

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