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Cardillac

A l'opéra Bastille.

Tout le commencement est mené tambour battant, brandebourgeoisement, sur un même tempo ; les phrases entremêlées à l'orchestre charrient avec elles les voix tandis que le choeur monte, descend, remplit et vide les marches d'un grand escalier d'hôtel. Heureusement le deuxième tableau, très joliment chanté et joué, permet de reprendre sa respiration : une dame seule attend dans sa chambre une visite, s'apprêtant à accueillir avec bienveillance l'homme qui lui a promis un bijou. Monologue nocturne avec vents et puis pantomime des deux amants : à la fin une figure masquée entre par la fenêtre. (Après le cri (aux timbales), j'ai dû m'endormir et manquer une scène d'exposition, ou par intermittence : la suite a la confusion des rêves. Nous sommes dans l'atelier de Cardillac ; l'orfèvre reçoit un visiteur, puis un second ; entre-temps sa fille décide ou bien renonce à le quitter ; il y a un merveilleux passage au hautbois. Les toits de Paris. A nouveau l'escalier dans l'hôtel. Cardillac succombe en professant bien haut le droit pour le créateur de malmener son public.)

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