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Les promesses de l'ombre, de Cronenberg

Nikolaï n'est au début que le "chauffeur" ou le "croque-mort" de l'organisation ; il finira par prendre la tête de du gang. Mais son dessein est plus vaste encore. Il est aussi un agent double travaillant à intégrer cette branche particulière de la maffia russe. Il est d'abord adoubé par le directoire de la chevalerie du crime (mais la cérémonie, sans être une imposture, est un piège), on le marque d'un tatouage spécial ; également nu, il est initié une seconde fois (selon un ordre supérieur) lors d'un combat inégal dans les entrailles d'un bain de vapeur (le surin remplace le poinçon du tatoueur). Vainqueur, la figure du héros ne cesse de grandir ; il vide de sens les codes grotesques du clan, il l'emporte sur les personnages ou les acteurs concurrents (le fils indigne, la sage-femme et mère). Il finit seul, sous le déguisement d'un parrain de la maffia, sans qu'on comprenne à quelle suprême manoeuvre il travaille.

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