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Timbale, île

La soprano américaine (blanches et bonnes joues, petit nez, cheveux noirs et très frisés) va nous chanter une version retrouvée des Proses Lyriques. Les musiciens qui l'accompagnent font demi-cercle debout derrière elle. Un coup de timbale. L'instrument est maintenu dans une corbeille de paille tressée de deux couleurs ; portée devant soi par une lanière de cuir passée autour des épaules.

Cette terre est toute en longueur. Une crête rocheuse parallèle court d'un bout à l'autre, en s'abaissant, et la coupe en deux. Un côté est presque entièrement occupé par la ville, l'autre, plus escarpé, est couvert de bois. Depuis l'extrêmité la plus basse de l'île, on voit à gauche, sous les hauteurs, une rampe monter doucement parmi les feuillages. A l'extrêmité la plus haute, on tourne entre les maisons blanches jusqu'à déboucher sur une terrasse. C'est la direction du large et pourtant c'est par là que l'horizon est le plus encombré d'îles et de rochers.

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