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Carnaval

Pour les fêtes du Carnaval, les habitants de la contrée ont décidé de donner une représentation de Guillaume Tell. Quelques-uns feront les comédiens, les autres les figurants ou les spectateurs. La pièce durera tout le jour et se transportera, entrecoupée d'allées et venues, de pauses et de réjouissances, dans les différents lieux qui servent de décor. Le jeune Henri le Vert, en sa qualité d'artiste peintre, est sollicité pour les costumes (armes anciennes et robe d'amazone). Il en profite pour régler la distribution de deux rôles oubliés, quasi muets ; lui-même et sa bien-aimée, inavouée encore, seront deux amants. Mais personne ne le saura, pas même elle, car l'histoire d'amour manque dans la version abrégée de la pièce de Schiller qui est jouée ce jour-là.

Les acteurs s'identifient à leur personnage. Les scènes réelles se mélangent aux scènes écrites. Alors qu'un péager obtus veut faire payer la taxe pour le passage des figurants, l'aubergiste qui joue Guillaume survient, s'interpose et lève la barrière au milieu des acclamations.

Cependant, l'après-midi, le souffleur (c'est l'instituteur qui a pris cet emploi-là) rejoint les deux jeunes gens et donne à lire à Anna les parties manquantes de son rôle et qu'elle ne connaît pas

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