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Mildred Pierce

Vu au cinéma le Roman de Mildred Pierce.

Une maison sur la plage, la nuit. Des coups de feu. L'homme confronté tombe, blessé à mort. Ses lèvres murmurent : Mildred.

La main de l'assassin est restée dans l'ombre mais les scènes obscures qui suivent désignent encore, tacitement, la même femme, Mildred Pierce. Après son arrestation, le film est construit en flash back, selon l'histoire racontée par Mildred à l'inspecteur de police.
Le récit commence quelques années plus tôt et rejoint la nuit du meurtre et de l'interrogatoire, et le film s'achève à l'aube ; le mystère est dissipé, le véritable meurtrier a été démasqué.
Les scènes qui retracent la vie de Mildred donnent une bizarre impression de simultanéité. Comme si au lieu d'embrasser l'espace de plusieurs années, elles se déroulaient toutes à nouveau cette même nuit, dans le commissariat de police où tous les protagonistes ou presque ont été réunis. Le passage du temps n'affecte ni les figures ni les caractères. Les relations et les rôles ont été distribuées une fois pour toutes quasiment au départ : l'ami entreprenant, le séducteur, l'amie dévouée, le bon mari, la fille gâtée, et au centre, immobile à travers les déguisements et le jeu, la star, Joan Crawford.

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