Au Châtelet.
La plus longue, la plus belle, la plus désespérée des journées de l'Anneau du Nibelung : comme des sommets successifs, l'opéra culmine dans les deux blocs contraires des actes 2 et 3 (et derniers) ; l'acte 3 dans le monologue final de Brünnhilde ; et celui-ci dans l'appel funèbre : Ruhe, ruhe du Gott.
(La dissimulation et la trahison règnent - thèmes du Tarnhelm et du philtre que je confonds.
L'humanité tout entière en est le témoin ignorant et passif - les choeurs des deux derniers actes.
Et malgré la Nature et l'Amour remémorés - dans le si beau chant final de Siegfried reparaissent les murmures de la forêt, l'oiseau, le réveil de Brünnhilde,
le seul triomphe est dans la mort - marche funèbre, immolation, apocalypse par le feu/Loge et l'eau du Rhin.)