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Tristan et Isolde (3)

A l'Opéra Bastille.

Hier soir, difficile de résister à la tentation d'y retourner, malgré la crainte d'être déçu par la reprise d'un spectacle qui a été l'un des plus beaux que j'aie eu l'occasion de voir. Mais faut-il une excuse ?

Certes l'Isolde de l'automne est loin de valoir l'Isolde du printemps ; le Tristan de novembre n'est pas le Tristan d'avril (au début on craint même la catastrophe). Mais tant de choses extraordinaires demeurent : le finale de l'Acte 1 et la béance entre la musique de la mort/ l'amour/ la mer et celle du rivage et du monde des vivants (lumière et choeurs dans la salle) ; l'extase orchestrale avant la prière à la nuit (O sink hiernieder ...) et puis l'avertissement de Brangäne (Einsam wachend in der Nacht ...) ; le chant désolé de Marke avec l'aube affreuse à la fin de l'Acte 2 ; le prélude de l'Acte 3 (le bruit des vagues qui se brisent) ; la mélodie du pâtre (Öd' und leer das Meer) ; cet enfant qui allume et puis souffle une flamme ...

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