Au cinéma, A Canterbury Tale, de Powell et Pressburger.
Souffré-je d'hallucinations ou le cinéma Reflet nous gratifie-t-il d'une projection video ? L'image est laide, la lumière terne (et pourtant l'été dans la campagne anglaise, ce devait être bien beau). Les scènes nocturnes du début donnent à peu près un écran noir, sans profondeur ... Ils pourraient prévenir.
Etrange histoire. Le mystérieux glue-man jette de la colle dans les cheveux des filles la nuit ; tout ça pour attirer les soldats à des séances de diapos consacrées à l'histoire locale et aux pèlerinages médiévaux (peut-être faut-il avoir lu Chaucer pour comprendre ?). Cette intrigue tirée par les cheveux (si j'ose dire) finit à Canterbury par les grandes orgues des miracles de l'Amour et de l'Art in tempore belli.