Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bergman

C'est la saison ; je retrouve le chemin de la rue Saint André des Arts ; je ne viens pas parfaire ma connaissance du suédois (après vingt films je n'en ai je crois que ce mot in-gen-tink qui veut dire justement rien). Je viens d'abord retrouver cette lumière particulière de crépuscule immobile, un paysage mental, la nuit d'été si claire de l'été boréal.

J'ai de la chance, c'est justement Sourires d'une nuit d'été, et c'est très drôle.

Le fils fait des études de théologie. Son père se moque de lui (mais il prendra sa revanche). Sa belle-mère, moins âgée que lui, et la bonne le persécutent. Il me fait penser au jeune Johann / Strindberg dans Le Fils de la servante, découvrant Offenbach :
Le jeune homme (...), encore tremblant de ses stigmates, exténué par sa lutte contre la chair et le diable, les oreilles remplies du bruit des cloches et des cantiques, entre dans le théâtre illuminé (...) et du fond du premier balcon il voit se dérouler ces tableaux de la joyeuse époque païenne.

Les commentaires sont fermés.