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Pigmalion, Rameau

Dimanche, au Châtelet. Pigmalion, de Rameau.

Première partie : en guise de complément de programme, ballet pour une musique enregistrée de Ligeti. Trou de mémoire. J’ouvre les yeux : pourquoi aux saluts un danseur s’est-il réfugié dans un élément du décor ? C’est une espèce de porte-bouteilles géant à la Duchamp au devant de la scène. Et pourquoi en reculant, l’emporte-t-il avec lui ? pour que le rideau puisse descendre ? Mais le rideau ne s’est-il pas levé il y a une demie-heure avec le décor en place ?

Seconde partie : acte de ballet de Rameau avec cette fois un orchestre et un chœur dans la fosse. Les chanteurs sont sur scène. Il y a avec eux toute un troupe de …, revêtus de … et qui … je regarde ailleurs. Pigmalion est sacrément bon ; j’admire comme dans son dernier air, il se tire d’ingrates vocalises sur le son ‘an’.

Un point pour Rousseau : « On peut concevoir des langues plus propres à la Musique les unes que les autres ; on peut en concevoir qui ne le seraient point du tout. Telle en pourrait être une qui ne serait composée que de sons mixtes, de syllabes muettes, sourdes ou nasales, peu de voyelles sonores, beaucoup de consonnes et d’articulations, et qui manquerait encore d’autres conditions essentielles, dont je parlerai dans l’article de la mesure. »

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