Dimanche après-midi, au Châtelet. Arabella, de Strauss.
La première phrase d’A, quelques mots banals, le monde entier s’arrête pour l’écouter : Ich danke Faulein, holen Sie mich morgen um die gleiche Zeit, für heute brauch’ ich Sie nicht mehr, Adieu ...
Conversation en musique. Mais, quelquefois la musique s’arrête, réplique parlée d’A, gorge serrée : « Monsieur de Mandryka, je n’ai rien à répondre à vos questions. »