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La Femme du chef de gare, de Fassbinder

Samedi soir au cinéma, à Beaubourg.
(En passant sur la piazza, devant le Pot d’or, s’attacher à ne pas dire de mal de l’art contemporain. Se souvenir du Moïse de Michel-Ange, selon Freud l’expression grandiose de la maîtrise de soi. Chercher la contrepèterie.)

Deux choses :
- dans le salon du chef de gare, les conversations sont dérangées par les cris de l’oiseau dans sa cage, perçants, continuels. Comme les cris des enfants qui ne vont pas naître. Le beau-père a prévenu au début : « vous n’avez pas d’enfants ; vous avez l’oiseau jaune »

- à la toute fin et pendant le générique, une scène incongrue après trois bonnes heures de grimaces et de ricanements, de bave et de bière : Bolwieser est installé comme passeur sur la rive du fleuve. Le profil de sa barque glisse au crépuscule à travers les eaux chargées de glace, dans un paysage et une lumière d’hiver. Citation sur la paix retrouvée dans la nature éternelle. Musique de l’Urlicht de Mahler.

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