Jeudi soir, au Châtelet. Arabella, de Strauss.
Il y a trois ans, je m'étais dit, dommage que je n'y sois pas allé chaque soir. Cette fois, je n'ai pas raté la première.
Que dit Arabella ? Que l'ancienne société est brisée, qu'une aristocratie sûre d'elle-même a disparu sans retour. Alors on rêve, on rêve d'avoir la richesse et l'honneur, la richesse et l'amour, la tête haute, la liberté de choisir quand l'histoire a fermé toutes les portes.