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L'homme qui n'a pas d'étoile, de Vidor

Mardi soir, au cinéma. L’homme qui n’a pas d’étoile, de Vidor.

Le meilleur moment, c’est quand tous les fils de l’intrigue se nouent. 
Une petite ville de l’Ouest. Un ranch est repris par un nouveau propriétaire. C’est une femme, elle arrive de l’est. Elle a fait venir cinq milles têtes de bétail supplémentaires sur les terres communes. D’ici trois ans les ressources en fourrage seront épuisées, mais elle liquidera son troupeau avec un beau bénéfice et partira recommencer ailleurs. Les autres fermiers, plus petits, plus anciennement installés réagissent. Pour se protéger, ils commencent à poser des fils de fer barbelés dans la prairie ouverte. La capitaliste alors embauche une bande de texans sans foi ni loi ; ils font régner la terreur et abattent les clôtures. La lutte commence ; notre héros se retrouve au milieu.

Or, si notre héros est par définition (c’est écrit sur son corps) l’homme que les barbelés révulsent, il refuse tout autant la violence déloyale. Il devrait donc planter là les deux partis, il n’y aurait pas d’histoire.  Mais, son « son fils », « son frère », un gosse, est aux mains de Circé. Elle le perd, le poussant dans la voie du crime. Voilà pourquoi notre homme laisse passer huit trains. Phase classique du héros pris dans une contradiction insoluble : sommeil, folie, somnambulisme. Il se réfugie au bordel, se bourre la gueule, se laisse humilier jusqu’au point où …

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