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Tallis, White, Byrd

Concert dans la chapelle du Château de Versailles.

(Pour s'en tenir à l’accessoire, l'exorde et l'épilogue  : le concert s'ouvre et se termine sous la forme d'une procession. Le choeur remonte l'allée en chantant pour aller prendre sa place sur l'estrade ;  à la fin, il redescend de même et décampe avec la musique qu'il porte et fait entière lui-même, a cappella (symphonie des adieux où le public se retrouve bêtement tout seul à applaudir dans l'église). A la tête, le chef bat la mesure et marche dignement comme un major devant sa troupe un jour de parade. Sa sortie est néanmoins rendue un peu ridicule par le  bis, que l'ensemble ambulant exécute en un aller-retour maladroit entre la sacristie, au fond du vaisseau, et le vestibule. Quand le chœur défile dans l’allée, son unanimité se débande ; chaque voix s'isole de l'ensemble à mesure qu’elle se rapproche et passe tout près : chacune est un fruit dont on enlève les peaux jusque à ce que le cœur nu et un peu grêle apparaisse, à sa hauteur propre, isolé de ses frères et dépouillé de la gangue d’échos, dont la réunion est la musique. )

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