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Milan

Avec l'Internet, nous n'aurons bientôt plus dans nos bibliothèques ni encyclopédie ni atlas. Pourtant quel plaisir de s'asseoir dans un fauteuil pour feuilleter un de ces gros livres et y trouver ce qu'on ne cherche pas... Parmi les cartes d'Italie, je m'attarde sur celle de *** et de son territoire. Quel est le nom de la ville ? Je me souviens que paradoxalement il signifie "la cité au milieu des terres". Elle est pourtant presque au bord de la mer, au point où la plaine se resserre entre la chaîne des collines et le rivage. Je ne l'imaginais pas si bas dans la Péninsule. C'est presque une colonie des régions septentrionales, un bastion avancé dans le Sud. D'ailleurs ne dit-on pas là-bas : "la ville appartient à ses habitants mais la campagne est aux Napolitains". D'avion, on devine le plan compact avec la grosse artère un peu courbe héritée du moyen-âge et les tours de brique, clochers, palais et forteresse, qui s'élèvent au-dessus de l'amoncellement des tuiles et des toits. A quelques kilomètres, on voit encore les trois grandes esplanades bétonnées, perdues au milieu des champs, abandonnées, et la croix des avenues qui devaient les joindre. Ici les Fascistes rêvèrent d'édifier une ville nouvelle qui aurait remplacé l'ancienne mais le projet colossal s'est arrêté à ces terrassements et il n'en reste rien qui monte plus haut que les herbes folles qui poussent là.

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