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Beethoven

Quatrième et septième symphonies, salle Pleyel.

(Il y a aussi dans la Septième une apothéose de la musique militaire, du "concerto di tromboni, di bombarde, di cannoni" de Figaro : le musicien a pris le commandement d’un bataillon idéal. Il est ivre du plaisir de pouvoir à volonté mettre au trot tout un escadron de hussards et de l'immobiliser le pied en l’air, tous dans le même pas. Il déclenche d'un cillement les cavalcades, les charges, les arrêts, les reculades. Dans les moments d'apaisement, le régiment n’est pas sans grâce et sait à l’occasion saluer d’une révérence. Il ne s’agit pourtant pas de défier l’adversaire : il n’y en a pas. L’offensive est unanime. Les cuivres rayonnent, la buffleterie brille, les trompettes tonnent. La bataille n’est pas de ce monde, tout le combat est une danse. Et l'armée ne soulève pas de poussière, sinon le poudroiement de la gloire.)

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