Neuvième symphonie, salle Pleyel.
(Ici ce n’est pas le premier mouvement, chaos du début du monde avec ses déflagrations démiurgiques ; ni le deuxième et son trot irrésistible – ma voisine bat sans vergogne le plancher de la salle Pleyel ; c’est le troisième qui décide la victoire : ce que ni le demi-dieu créateur ni le conducteur d’armée n’avaient pu surmonter s’efface maintenant dans la lumière. La musique procède par éclaircissements successifs, par des oraisons lancées vers le ciel. La montagne est passée. De l’autre côté, les peuples se rassemblent pour le chant de triomphe.)