(...) dans le trésor pontifical et le château Saint-Ange, Léon [X] n'avait pas laissé la moindre somme d'argent, car, dans sa prodigalité, il avait non seulement épuisé l'argent de Jules [II] et l'incroyable somme provenant des charges récemment créées, qui appauvrissaient l'Eglise de quarante mille ducats de revenus annuels, mais il avait encore laissé de grandes dettes, et gagé tous les joyaux et objets précieux du trésor pontifical : si bien qu'un esprit subtil put dire que les autres pontificats s'achevaient avec la mort des papes, mais que celui de Léon continuerait bien des années encore.
(Guichardin, Histoire d'Italie, XIV - trad. P Benedittini)