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La Forza del Destino

A l’opéra Bastille.

(Les amants sont séparés dès la fin de la première scène, qui apparaît ici comme prologue car le metteur en scène a choisi de la donner avant l’ouverture. Après avoir enjambé le balcon des Calatrava, chacun part de son côté et va faire comme il peut son salut : Leonora chez les moines, Alvaro sur les champs de bataille. Entre eux s’étend le monde tel qu’on le voit au théâtre : la foule est versatile,  la géographie raccourcie,  hispano-italienne, et l’histoire circulaire, Guerres d’Italie et Risorgimento ensemble. Lenonora la première atteint la stase qui lui convient ; son arrivée dans un ermitage, où elle restera cachée, est digne d’un couronnement de la Vierge. Alvaro manque de mourir d’une mauvaise balle. Mais, infatigable à la tâche, le frère pointilleux de Leonora est venu le chercher et le pousse, pour ainsi dire, du bout de l’épée, jusqu’au désert où Leonora languit. Dans une formidable compression, la musique signale que le coup suspendu au premier acte va pouvoir être donné : Leonora est tuée ; Alvaro constate qu’il est seul.)  

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