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Tannhaüser

A l'opéra Bastille.

(A la fin du deuxième acte le simple cri « Haltet ein » d’Elisabeth suffit à clouer tout un chœur d’hommes braillards et à suspendre la sentence de mort. Mais le plus beau vient au troisième acte avec ce grand nocturne initial que le chœur des pèlerins traverse mais ne  dérange pas.  Les ressorts de l’intrigue sont dissous dans un lac d'amertume et de sourde attente. La romance de Wolfram et la prière d’Elisabeth y flottent comme deux vaisseaux désarmés et sans erre, avant que le formidable récit de Rome ne vienne emporter l’opéra vers sa conclusion facultative.)

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