Salle Pleyel : messe n°2 de Bruckner, Symphonie de psaumes de Stravinski.
(Dans le finale de la symphonie, ne dirait-on pas que Stravinski adapte à la musique le procédé du ralenti cinématographique : les saccades du temps sont brutalement dilatées, on croirait là voir courir le cent mètres à grandes enjambées suspendues ou bien de lourds chevaux au galop défiant les lois de la pesanteur, posant délicatement leur sabot sur le sol qui vibre comme la peau des timbales)