Salle Pleyel : concerto pour violon de Schumann, symphonie "Faust" de Liszt.
(Dans le concerto, je préfère les passages lents, le moment intermédiaire du premier mouvement ou le mouvement central : l'instrument soliste se fond alors dans la sonorité générale, il ajoute à la masse un peu grise de l'orchestre son accent lumineux, courant à la surface de l'étendue sonore et concentrant la clarté dissoute. Les passages animés paraissent viser trop court, impuissants à l'héroïsme ou la jubilation : et puis le premier thème du finale me rappelle une phrase d'un lied de Mendelssohn mais il y manque la fin, si bien que j'ai l'impression d'un danseur qui commence mais ne finit pas une figure, oubliant de retomber sur ses pieds.)