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Tchaïkovski, Rott

Salle Pleyel.

Première symphonie de Hans Rott.

(Que du paroxysme ! Les mouvements ont l’air trop courts pour ces apothéoses, comme s’ils n’étaient que la partie émergée d’un vaste complexe sonore, que de toute la montagne il ne restait que la crête. Comme un jeune animal qui à  la première  provocation se hérisse et s’irrite, l’orchestre à peine lancé croît au plus fort volume, se gonfle, fait marcher les timbales et hisse les cuivres – avec  la sonnerie quasi ininterrompue du triangle, comme le grelot de la folie ou une alarme déréglée. Dans le scherzo, la musique par moments se retourne sur elle-même, surprise d’entendre sa  propre voix ; elle se parodie, reprend d’un ton faux et criard une fanfare ou un air ; ce roulement de timbale, omineux, lui a fait peur, elle se tait.)

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