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Mozart, Bruckner

Salle Pleyel.

Cinquième de Bruckner.

(Les cieux sont étagés comme dans certains vieux retables et montent par grandes masses abruptes jusqu’à la lumière éternelle qui les coiffe, les déborde et les englobe dans la profondeur. Tout en bas, à gauche, les champs où l’homme foule lourdement la glèbe ; à droite, la forêt est pareille à des piliers et aux tuyaux de l’orgue, et à la grande fugue qu’ils jouent. On entend le son du cor dans la distance (que cette distance soit le temps ou l’espace, l’abîme de la nostalgie ou de la mysticité). Cependant un ange "en haut de l’univers juché" sonne la trompette ; le soleil invisible se dégage, obéissant aux lois d’un monde impénétrable, et fait rougeoyer les vitraux au fond de l’édifice.)

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