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Les murailles de Rome

Toile de Goffredo Wals, dans l'exposition sur le paysage à Rome de 1600 à 1650 "Nature et Idéal", au Grand Palais.

(Un soleil bas, invisible, éclaire à mi corps les tours de l'enceinte aurélienne ; sous la coiffe de buissons, les lits de brique sont usés par le temps. En contrebas des remparts, l'ombre fait rougeoyer les vêtements de quelques personnages indistincts. Au-delà s'étend un terrain nu, moitié place et moitié route. L'aire est fermée au fond par le mur bas d'une bastide, avec sa tourelle et sa porte close, que la végétation du jardin déborde. L'abandon de cet espace hors les murs, la vacance de l'heure forment l'image d'une ville écartée et quasi orientale dans son éloignement ; ses abords infréquentés ; ses portes mal fermées sur le désert. Accueil ou adieu, un serviteur se prosterne devant un voyageur descendu de cheval ou qui s'apprête à y monter. La lumière rasante fait briller derrière eux quelques points du faîte ou de la paroi de l'enceinte ultérieure ; elle plonge un côté du portail dans l'ombre et blanchit le montant opposé.)

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