L’enterrement du Christ, de Titien.
(Dans le ciel inachevé, les mains de Madeleine apparaissent une seconde fois, par l’effet d’un repentir, au-delà des bras ouverts, augmentant leur écart. On a l’impression d’un corps brutalement arrêté, comme une flèche plantée dans la cible, qui vibre encore. Le point d’arrêt de la figure dressée sur les pointes, c’est ce cadavre puissamment lourd et immobile sur qui elle se penche. Tous les efforts réunis peinent à soutenir son poids ; seuls lui conviennent l’ensevelissement et la pierre historiée du tombeau. Madeleine arrive trop tard, pas même épousée et déjà veuve ; sa poitrine est flétrie, sa robe blanche est le linceul.)