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La Cerisaie

La Cerisaie, au Théâtre de la Colline.

Les arbres sont en fleurs mais il gèle. Dans la lumière de l’aube, tous s’arrêtent et contemplent le prodige. Lioubov Andréevna voit passer sa mère, depuis longtemps morte, dans l’allée.

La maison, à qui les arbres donnent leur nom, c’est presque la scène d’un théâtre : elle se remplit au premier acte pour se vider au dernier. Les comédiens ont leurs tours et leur talent mais rien ne sera changé : le domaine sera vendu et Varia n’épousera pas Lopakhine. A la fin de la pièce, chacun part vers un nouvel engagement. La troupe se disperse, entraînée par la Ranevskaïa, gloire vieillissante qui diffère encore ses adieux. Seul le vieux Firs est resté: il s’est laissé enfermer dans la baraque ; on entend les coups des bûcherons qui abattent le théâtre. La vie a passé, c’est comme si on n’avait pas vécu.

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