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Le Chevalier à la rose

Au Théâtre des Champs-Elysées.

Version de concert : l’orchestre sur scène, aussi beau soit-il, submerge les chanteurs ; leurs entrées et sorties sont inaperçues ou secondaires ; on ne voit plus, selon l’action, le plateau se vider ou se remplir (c’est pourtant un ressort majeur du livret) ; la scène, surpeuplée, reste plus encombrée que l'antichambre du premier acte. Est-ce pour cela que les si beaux monologues de la Maréchale perdent en importance ? Son personnage semble rejeté aux marges ; pour une fois, on l’oublie dès le début du deuxième acte et son retour au finale semble dispensable après que Sophie et Octavian se sont si bien accordés : que vient-elle faire là ? (Le fameux trio qui les rassemble alors n’est pas sublime de bout en bout ; le point culminant s’accompagne des ululements disgracieux).

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