Le Prisonnier de Dallapiccola à l'opéra Garnier.
"La torture par l'espérance" : le geôlier laisse un soir la porte de la cellule ouverte après avoir appelé "frère" l'homme qui y est enfermé. Le prisonnier toute la nuit erre dans la prison, cherchant la porte par où fuir. Il trouve au petit matin une ouverture, se croit sauvé, à l'air libre, mais, au lieu de la liberté, paraissent devant lui les instruments du supplice et le bourreau : il comprend que son évasion n'a été qu'un leurre, l'ultime torture inventée par les gardiens. (Si longue scène de torture, à l'opéra, je n'en connais pas d'autre que celle de Tosca ; plongés trois-quart d'heures durant dans les ténèbres de la prison bardées de grilles, on rêve de la trompette de Fidelio.)
Commentaires
Une torture pour les auditeurs aussi !
Ah les contes cruels.
http://www.cordula.ws/stories/tpefr.html
> une épreuve pour l'auditeur, non... mais pas une expérience très réconfortante
> La libération illusoire me rappelle des épisodes de ce genre dans "L'invitation au supplice" de Nabokov ou "En attendant les barbares" de Coetzee
(mais que signifie "trémébond" ?)
Pas de traduction du français :
http://mcworks.ovh.org/?search=trémébond
Pourtant, il y a une traductionn de l'italien :
http://dizionari.corriere.it/dizionario_francese/Italiano/T/tremebondo.shtml