Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Toloméo, re d'Egitto

Toloméo de Haendel, au Théâtre des Champs-Elysées. 

Toloméo, roi détrôné d’Egypte, erre sur le rivage de Chypre. Il a perdu son épouse Seleuce. Il la retrouve sous un déguisement (ou bien c’est elle qui le surprend, endormi). Il la perd encore, la recherche, la croit morte et veut mourir. Les intrigues escamotées, les décors et les didascalies perdues (de la version de concert) laissent peu de substance aux autres personnages, qui traversent la fortune du couple royal, aux obstacles dressés sur leur route. Seuls ou réunis, Toloméo et Seleuce semblent tirer d’eux-mêmes le fil compliqué de leurs aventures. L’ombre pèse sur ce  parcours d’aveugles (dans un air magnifique, les deux voix se répondent à travers l’orchestre) ; la mort manque de l’achever. (Grand air sombre et résolu : Toloméo se suicide en buvant le poison).
(Mais le breuvage n’était qu’un somnifère ; la brune Toloméo (rôle travesti) et la blonde Seleuce finissent par se donner la main – comme si, venues d’une autre nuit, les images de Mulholland Drive  cherchaient à prendre forme à nouveau).

Les commentaires sont fermés.