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Faux lever de Vénus

Il fait encore nuit, la masse des nuages et la terre sont également sombres, mais, entre elles, à l'est, l'aube (la couleur lumineuse de l'aube) colore un ciel limpide (si bien que, de l'horizon à nous, le monde semble le verre d'une lampe inversée : au centre l'espace est l'épaisseur du cristal, la lumière brûle à la circonférence). C'est alors qu'un astre brillant se lève à l'orient, si brillant et si large que je crois voir la planète Vénus. Mais après s'être élevé rapidement, le point lumineux, arrivé à mi-distance du sol et des nuages, s'éteint et disparaît. Ni obstacle interposé, ni éblouissement : l'astre ne doit apparemment qu'à lui même son extinction, qui ne vient que de lui et ne concerne que lui.

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