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The cobweb, de Minnelli

Au cinéma, the Cobweb de Minnelli (non, ce n'était pas avec Zvezdo).

Je confirme le diagnostic : confusion entre la clinique et le monde extérieur (même décor) ; confusion entre la vie professionnelle et la vie familiale et intime (fils, père, mère, épouse, maîtresse à l'hôpital et à la maison : qui habite où ?) ; confusion entre les médecins et les patients (voir dans les premières scènes l'ambiguïté sur la place du personnage joué par Lauren Bacall) : oui tout le monde est fou et les fous les plus méchants ne sont pas ceux qui se font soigner.

Mention spéciale à Lilian Gish, certes, mais aussi à la grande Gloria Grahame dans un rôle antipathique de bourgeoise, intelligente et superficielle, une femme qui se noie.

Déjà vues chez Minnelli, ces scènes culminantes (grand décor en plateau survolé par la caméra) qui forment paysage mental : ici la police draguant l'étang à la recherche du corps du « fils », artiste, malade, fugitif. Pendant que le « père » médecin va et vient dans le désordre de la nuit, montant et descendant, un phare orange panique clignote sur les eaux noires.

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