Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Hortensia

Au cinéma. The shooting, de Monte Hellman.

Dans l'Ouest américain, les frères Gashade et Coin exploitent une mine avec deux compagnons. Un matin en rentrant d'une absence de quelques jours, Gashade trouve le site bouleversé : Coin a fui, leur associé a été abattu par une tireur invisible ; le troisième, un jeune homme un peu simple, se cache, terrifié par les coups de feu. L'attaque est sans doute motivée par la vengeance : on apprend que, peu auparavant, Coin a provoqué la mort accidentelle, en ville, de deux personnes, dont un enfant.

Alors un femme paraît ; elle a perdu son cheval ; elle engage les deux hommes pour l'escorter jusqu'à sa destination. On devine et on découvre peu à peu qu'elle est à la poursuite de Coin. (Cette histoire conserve une part d'énigme ; elle est racontée et exécutée sans grands discours d'explication et sans luxe de motivations ; les personnages s'engagent dans une aventure où la mort, ils le savent, est presque certaine ;  tout cela me fait penser aux récits de Borges. L'attribut mythique n'est pas absent : la femme, namenlos, refuse de dire son nom.)

(La femme joue avec le jeune homme qui s'est entiché d'elle. Il quémande un nom. Elle répond, aimable : - Quel est le nom que vous aimez le mieux ? - Je me rappelle le nom que mon père donnait à ma mère ; moi, je l'appelais maman, mais lui disait Hortensia... - Hortensia ? ne m'appelez jamais ainsi.)

Les commentaires sont fermés.