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Triomphe

medium_mantegna_3.jpgA Hampton Court, le Triomphe de César de Mantegna. Il y a ici (je crois) tout un savoir d'archéologue et d'humaniste qui explique le choix et le dessin des accessoires, l'organisation du cortège, les vêtements, les armes, les architectures : bric-à-brac rêvé ou copié selon les témoignages et les vestiges de la civilisation romaine (les bas-reliefs de l'Arc de Titus à Rome ?)... Mais ce qui frappe d'abord c'est l'aspect fantastique de ce monde dressé sur des piques au-dessus des porteurs (groupés en fonction de leur charge), vision d'impesanteur, effloraison sans ordre d'objets hissés malgré leur poids dans le ciel italien, comme le déménagement d'une fourmilière, un pillage, un envol extraordinaire pour la migration ou l'essaimage, une semaison ; en l'air : pavillons des trompettes, flambeaux, oriflammes, lares, bannières peintes, statues, trophées, lances, cuirasses, casques, armes de siège, vases, enseignes, musiques, bustes et feux... au-dessus des rangs rivés au sol, une garde-robe d'acrobate.

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