Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La montagne dans la ville

Je commence tout juste Henri le Vert, de Keller (trad. G. La Flize) : je ne suis qu'aux premières pages du massif, à l'enfance du héros, à l'âge où les noms encore mal assurés explorent à tâtons le monde.

L'enfant regarde la cité du haut de sa maison :

J'aimais à appeler la montagne un long et haut toit d'église qui se dressait majestueusement au-dessus de tous les pignons. Sa grande surface, tournée vers l'ouest, était pour mes yeux un immense champ où ils se reposaient avec un plaisir sans cesse renouvelé, quand les derniers rayons du soleil l'éclairaient, et cette plaine inclinée, rougeoyant au-dessus de la ville sombre, était bien exactement pour moi ce que l'imagination entend d'ordinaire par les prairies et les campagnes bienheureuses.

Les commentaires sont fermés.