Au cinéma. Lifeboat de Hitchcock.
Une image terrifiante : La gangrène s'est mise dans la blessure de Gus ; il faut lui couper la jambe. Les naufragés font cercle autour du marin allemand qui va opérer ; ils joignent les mains pour abriter du vent le feu d'un briquet. A travers l'écran vivant que forment les doigts, brille la lame du couteau que l'ennemi passe dans la flamme afin de la rendre convenable à l'amputation.
(La guerre, une embarcation perdue en mer : ça fait penser à La Honte de Bergman. L'avantage du second, c'est que sa barque, non encombrée de personnages, est presque silencieuse.)