Au cinéma. Princesse Mononoké, de Miyazaki.
Dans la feuillée, écrin vert taché d'or
Dans la feuillée incertaine et fleurie
(...) on voit épeuré (...)
Le Baiser d'or du Bois, qui se recueille.
(Il y a quelque chose de ce recueillement dans l'apparition du Dieu-Cerf au cœur de la forêt prodigieuse. Dans le poème de Rimbaud, c'est un faune qui survient ; mais les divinités de Miyazaki ne sont pas celles de notre mythologie. Le merveilleux y est autre (double merveille) ; et ses métamorphoses, et son ambivalence, ne sont pas celles auxquelles nous sommes habitués.)