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Don Giovanni

Au Théâtre des Champs-Elysées.

Dans l'avant-dernière scène, comme on sait, la figure de Don Giovanni prend soudain une grandeur inédite ; il est un héros qui ne connaît pas la peur, face à la mort refuse de se repentir, crie Non ! au Commandeur et finit dans les flammes. Je ne sais trop comment cela se concilie avec son personnage jusque-là de séducteur médiocre, qui ment sans vergogne, se déguise, souvent en fuite, toujours en déroute. Plutôt que les grandes orgues de la fin, son emblème c'est la musique du finale de l'acte un, l'air de danse en forme de collage, de citation ou d'élément de décor (les musiciens montent sur scène) : tous y dansent faussement, le mensonge est étriqué et respecte à peine les formes, il couvre mal les apartés des uns et des autres (chacun est à sa conspiration), et disparaît balayé par le cri de Zerline (le but de la mascarade).

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