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They died with their boots on

Au cinéma, they died with their boots on de Walsh. (Le titre français hésite en la Charge héroïque et la Chevauchée fantastique).

L'histoire de Custer est racontée à une vitesse et avec une efficacité telles que le film donne souvent l'impression de n'être qu'un résumé, un exposition en vue d'un développement qui n 'aura pas le temps de venir : à la fin de l'avant-dernière scène le héros est mort ; dans la dernière sa veuve presque souriante accomplit sa victoire posthume. (Le rythme est celui de Custer qui brûle les étapes, sûr de son destin : habillé en Maréchal d'Empire dès West Point, quasi marié dès la première rencontre avec sa future femme, promu général avant l'heure, etc.)

Les scènes de batailles sont représentés avec le même art de la synthèse : Gettysburg est une succession de charges de cavalerie (de droite à gauche, l'ennemi reste hors-champ) ; à Little Bighorn, la cavalerie a mis pied à terre : vue d'en haut, elle est chargée par les cavaliers ennemis qui l'encerclent, déferlent tour à tour de côtés opposés et finissent par l'anéantir.

On peut préférer l'histoire d'amour, qui culmine dans les adieux inavoués entre Custer et sa femme. Elle l'a vu briser la chaîne de la montre qu'il veut laisser derrière lui, pour elle. Il sait qu'elle sait qu'il va mourir ; il lit à voix haute (off) le journal intime où elle confesse ses craintes. Elle n'a pas le droit de les répéter devant lui. Son visage en gros plan se remplit de larmes.

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