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The big heat

Au cinéma, Réglement de compte, de Fritz Lang.

Cette fois je n'ai vu que Gloria Grahame (et non Ida Lupino), véritable personnage principal du film : la vengeance de Debby accomplit celle que l'ex-policier Bannion est incapable de mener à bien (retrouver et faire arrêter les assassins de sa femme, révéler la collusion entre la pègre et la police).

Une femme entretenue par un tueur se métamorphose et meurt en héroïne de la lutte contre le crime. Trois étapes :
1/ Debby, moqueuse et grise, s'ennuie dans le luxueux appartement de son petit ami, Vince ; elle s'arrête devant tous les miroirs pour admirer son visage, ses bijoux, ses beaux vêtements.
2/ Dans un club, Bannion s'en prend à Vince (à propos d'une fille que le tueur vient de blesser en la brûlant avec une cigarette). Le visage de Debby apparaît à l'arrière-plan immobile, sérieux, changé : elle a vu quelque chose (son avenir ? le sadisme et la lâcheté de Vince ? le courage et le désespoir de Bannion ?). Comme Vince décampe sans se soucier d'elle, Debby accoste Bannion (par bravade peut-être).
3/ Debby défigurée par Vince (il lui a jeté du café brûlant au visage) a rejoint Bannion. Elle rend visite à la veuve Duncan (qui détient les preuves du complot, fait chanter la mafia et dont la disparition suffirait à tout dévoiler). Debby fait face à son double noir (« nous sommes pareilles », lui dit-elle ; « we are sisters under the mink » ; deux femmes entretenues par l'argent de la pègre). Elle tire et la tue.

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