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Varèse, Jolivet, Messiaen

Concert à la Cité de la Musique.

Successivement :

- Ecuatorial : courte pièce de Varèse qui mobilise des cuivres, des percussions, un piano, un orgue électrique, des ondes Martenot et un chœur d'hommes (et la traduction espagnole d'un texte précolombien). Pourquoi tout cela ? Mystère. (Sauf à voir des soucoupes volantes planer au-dessus des temples Mayas ?)

- Danses rituelles de Jolivet : rituelles, c'est à dire inspirées du Sacre du Printemps (en plus massif), donc incantatoires, donc répétitives (avec crescendos de cuivres et de percussions). Duo des hautbois dans la Danse Nuptiale. Danse du héros et Marche funèbre avec coups de gong finaux à réveiller les morts.

- Poèmes pour Mi, de Messiaen. Suite de poèmes biblico-amoureux. La voix alterne litanies et vocalises. L'orchestre l'accompagne marche après marche sur les escaliers d'un ciel rayonnant et irisé (Et les cieux rayonnaient sous l'écharpe d'Iris). La touche simplifiée et la richesse des timbres (et le vocabulaire) expliquent la comparaison avec un vitrail.

[D'un concert Boulez à l'autre, le public a rajeuni (bien que Jane B soit partie et que Madame P soit toujours là), mais s'est enrhumé davantage (ou bien les jeunes toussent plus fort ?) ; même la soprano se mouche entre les morceaux.]

 

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